Par un classique réflexe de "résistance" aux effets de mode plus ou moins liberticides, il était de bon ton depuis quelques années dans les milieux "audiophiles" (quoique ce qualificatif soit réputé incompatible avec le Bluetooth) de considérer que les Sony MDR-1000X puis WH-1000XM2 surclassaient les Bose QuietComfort 35 puis QuietComfort 35 II sur leur propre terrain ! Il s'agissait pourtant là davantage d'une autosuggestion que d'une réalité, car le célèbre casque de Bose restait largement indétrônable, tant en termes d'acoustique et d’ANC (réduction/annulation de bruit active) que de confort de port. Mais avec le WH-1000XM3 (troisième génération de casque Sony sans fil à réduction active de bruit), nous assistons à la venue d'un "game-changer"... ou presque. Car pour la première fois, sa prestation globale parvient à rivaliser avec celle du navire amiral de Bose, sans forcément la dépasser pour autant (du moins selon les goûts de chacun et les critères considérés). Cette review en "bullet points" va être constituée de trois "matchs" : tout d'abord le WH-1000XM3 sera comparé à son prédécesseur direct (le WH-1000XM2), puis le Sony WH-1000XM3 sera confronté à chacun de ses deux concurrents principaux (c’est-à-dire les plus connus), à savoir le Bose QC35 II et le Bowers & Wilkins PX. (Veuillez noter que pour chaque point inventorié, les "+", "-", "=", et "+/-" se placent de la seule perspective du Sony WH-1000XM3 puisque nous sommes dans sa fiche produit. Les trois "sections comparatives" qui suivent seront fatalement assez redondantes, mais elles ne sont pas forcément censées être lues de façon enchainée.) *** Le Sony WH-1000XM3 versus le Sony WH-1000XM2 : + Le Sony WH-1000XM3 a été équipé des mêmes "speaker drivers" (transducteurs d'écouteurs) que le très réputé casque filaire Sony MDR-1AM2. + Nette amélioration de la plage des aigus, montant désormais jusqu’à 30 KHz voire 40 Hz, et bénéficiant d’une réelle précision (sans sibilance pour autant). Les aigus représentaient la principale faiblesse de la réponse en fréquence du Sony WH-1000XM2, mais il s’agit là d’un défaut que tous les auditeurs ne détecteront pas (la perception des aigus se réduisant considérablement avec l’âge, dès 25 ans en fait…). + Amélioration de la réactivité des basses, ainsi que de leur extension dans les infragraves (jusqu’à 20 Hz voire 10 Hz)… - mais au prix d’un boost façon Beats, ce qui ne fera pas l’unanimité selon les goûts et/ou les musiques écoutées (toutefois l’emploi d’un équaliseur pourra rectifier cette courbe très "basseuse"). + Légère amélioration des médiums, qui respirent davantage, et bénéficient d’une scène sonore un peu plus large. + Séparation stéréophonique améliorée (donc moins de diaphonie). + Distorsions harmoniques significativement réduites (moins de 1% sur tout le spectre). + Meilleure prestation sonore en mode passif (entrée auxiliaire filaire et casque non alimenté) que sur le XM2, néanmoins la prestation sonore en mode actif (casque alimenté avec source filaire ou Bluetooth) demeure plusieurs crans au-dessus. = Lecture musicale active toujours impossible durant la recharge (lecture passive possible). = Prise auxiliaire toujours standard (jack 3,5). = la même pléthore de codecs audio pris en charge (le XM3 et le XM2 restent en l’état les casques sans fil les plus polyvalents du marché, moyennant des compatibilités avec à la fois AptX, AptX HD, AAC, SBC... mais aussi avec le LDAC de Sony et le système d'optimisation DSEE HX pour un son haute résolution jusqu'à 32 bits). + Réduction de bruit active plus puissante et performante, surtout dans les médiums et pour le filtrage de voix en temps réel grâce au puissant processeur QN1 (la pub de Sony pourrait toutefois laisser croire que l’ANC a quadruplé en qualité/puissance, ce qui n’est évidemment pas le cas, au mieux sa qualité/puissance a été multipliée par 1,5… ce qui est déjà beaucoup). + Réduction considérable du souffle (l’un des pires défauts du XM2) accompagnant l’ANC ; celui-ci reste détectable dans le silence complet, mais il est désormais aussi discret que sur le Bose QC35 II. - Pression acoustique accrue lorsque l’ANC est actif (mais ce phénomène demeure inévitable pour tout ANC digne de ce nom). + Isolation passive supérieure à celle du XM2 (l’isolation passive ne se réduisant pas à la réduction de bruit en amont de l’ANC mais également à la limitation des fuites sonores, en d’autres termes la capacité du casque à ne pas incommoder l’entourage). + Meilleure prestation en mode "main libre" (des deux côtés de la communication) ; néanmoins le travail de réduction de bruit du micro perd son efficacité (pour le correspondant surtout) dans les environnements bruyants. + Interface tactile sur le dos de l’écouteur droit plus réactive et générant moins d’erreurs de commandes (pour la première fois, je me suis surpris à ne pas regretter les boutons physiques classiques du Bose QC35 II et du B&W PX…). + Mode "attention rapide" (en touchant avec la paume de la main le panneau de commande tactile de l’écouteur droit) plus réactif et efficace que sur le XM2. + Le mode "son ambiant" (activable par l’un des boutons du casque) a été amélioré (moins de distorsions notamment). = "Contrôle adaptatif du son" (option facultative) toujours aussi aléatoire. = La langue de l’assistance vocale native du XM3 ne peut toujours pas être modifiée (anglais seulement). - Disparition de l'indicateur lumineux du bouton "NC/Ambient" (qui permettait pourtant commodément de savoir dans quel mode de réduction ou d'amplification de bruit était réglé le casque). = Toujours incompatible avec le Bluetooth 5. = Toujours incompatible avec la connexion multipoints ; impossible donc de connecter deux sources Bluetooth à la fois ; et pire, le passage de la source Bluetooth active à une autre source Bluetooth déjà appairée demeure une vraie "galère". + Latence (Bluetooth + traitement audio) améliorée (il devient possible de suivre des vidéos sans ajustement de retard voire de faire usage du XM3 en gaming). = NFC toujours présent. + Autonomie du XM3 améliorée par rapport au XM2. + Prise USB-C sur le XM3 (micro-USB sur le XM2). + Charge plus rapide (les 15 premières minutes de la charge permettent de remplir les 35% premier pourcents de la batterie). + Confort de port nettement amélioré par rapport au XM2 ; sans être aussi "imperceptible" sur le crâne et sur les oreilles que le Bose QC35 II, le XM3 représente néanmoins un grand pas vers le confort (le confort de pouvoir oublier que l’on porte un volumineux casque fermé). + 20 g de moins sur la balance que le XM2, ce qui n’est pas négligeable dans le cadre d’une utilisation prolongée. + En dépit de l’abandon de certains composants en métal, la finition du XM3 parait globalement plus luxueuse, plus robuste et moins sensible aux micro-rayures (les composants en "plastique" étant en fait désormais du nylon renforcé à la fibre de verre… comme sur le Bose QC35 II). + Les arceaux et les charnières ont été largement repensés sur le XM3, ce qui a le mérite de rompre enfin avec le système fragile et problématique du premier X (et qui avait hélas été reconduit sur le XM2) ; il n’y a donc plus aucun risque de rupture d’arceau (du moins dans le cadre d’un usage normal), et les petits "grincements" audibles sur le XM2 à chaque mouvement de tête ont enfin disparu. + Ajout de l’IA Google Assistant activable par un bouton direct paramétrable, mais réclamant néanmoins la connexion du casque à un smartphone Android ou iOS (Google Assistant ne fonctionnera pas si le XM3 est connecté à un ordinateur par exemple). = Application Sony Headphones Connect (disponible sur le PlayStore d’Android ou l’AppStore d’iOS) offrant les mêmes prestations, au demeurant complètes (avec notamment des customisations et équalisations sonores). = Il demeure toujours impossible de changer par soi-même les coussinets du casque (pourtant un impératif d'hygiène, notamment en cas de revente). = Batterie inamovible. = SAV de Sony peu zélé. = Accessoires fournis équivalents. *** Le Sony WH-1000XM3 face au Bose QC35 II : +/- Basses davantage boostées…. mais ne descendant pas pour autant davantage dans les infragraves ; la réponse en fréquence native est juste amplifiée dans le bas du spectre par rapport au QC35 II. - Médiums moins aérés sur le Sony ; sur le Bose, les voix se découpent davantage dans les chansons et sont plus claires seules (vidéo, conférences, cours, livres audio…). = Jeu à peu près égal sur les aigus, le Sony serait peut-être plus précis, tandis que le Bose serait plus musical (appréciation subjective). +/- Dynamiques assez proches (davantage perceptible dans les basses sur le Bose, et dans les aigus sur le Sony). = Séparations stéréophoniques (ou diaphonies) équivalentes sur les deux casques. - Scène sonore un peu moins large sur le Sony et meilleur sens de l’espace sur le Bose. = Distorsions harmoniques équivalentes et dans les deux cas très faibles (moins de 1% sur tout le spectre). + En mode passif (entrée auxiliaire filaire et casque non alimenté), prestation sonore du Sony légèrement supérieure (essentiellement grâce à une meilleure extension dans les aigus) ; dans tous les cas, le mode actif (casque alimenté avec source filaire ou Bluetooth) est à privilégier. = Sur les deux casques, la lecture musicale active est impossible durant la recharge (mais la lecture passive via l’entrée filaire reste possible). + Prise auxiliaire non standard (jack 2,5) sur le Bose (mais le câble est fourni). + Davantage de codecs audio pris en charge : le Sony gère AptX, AptX HD, LDAC, AAC, SBC (et DSEE HX)... lorsque le Bose se limite seulement à l’AAC et au SBC (cela dit, à l’usage, la prestation sonore n'en pâtit pas contrairement à ce que l'on pourrait penser). + Le Sony est compatible avec le son haute-résolution (jusqu'à 32 bits) contrairement à Bose. + Le processeur QN1 de Sony réussit à mieux annuler les voix (et plus généralement les sons imprévisibles) que le Bose QC35 II (mais cela se joue malgré tout dans un mouchoir de poche) ; - Le Bose conserve un meilleur ANC dans les graves et les infragraves (mais l’écart qualitatif entre les deux reste faible, parfois indétectable). = Souffles de l’ANC équivalents (discrets sur les deux casques). = Pressions acoustiques de l’ANC équivalentes (élevées dans les deux cas, pouvant incommoder certaines personnes). + Isolation passive supérieure sur le Sony (ce qui est la moindre des choses étant donné qu'il est nettement plus volumineux que le Bose). +/- Mode "main libre" du Sony meilleur dans un environnement calme, mais moins bon (pour le correspondant) dans un environnement bruyant. +/- Le Sony dispose d’une interface tactile désormais parfaitement au point, mais le Bose conserve le classicisme de boutons physiques bien positionnés (question de goûts et d’usages). + Mode "attention rapide" (en touchant avec la paume de la main le panneau de commande tactile de l’écouteur droit) exclusif à Sony, aucun équivalent chez Bose (ni ailleurs). + Outre le mode "attention rapide", le Sony dispose d'un mode "son ambiant" (paramétrable finement depuis l’application) pour amplifier les sons extérieurs selon les fréquences, ce qui n’est pas le cas sur le Bose ; le Bose permet tout au plus de réduire ou de désactiver l’ANC (il demeure pourtant capable de très bien amplifier les sons extérieurs… mais seulement en mode "main libre"). - L’assistant vocal intégré du Sony ne peut rivaliser avec celui de Bose, car ce dernier est multilingue (français disponible) et ultra-exhaustif (énoncé du nom de chaque appareil connecté, mais également des correspondants téléphoniques, etc.). = Tous deux incompatibles avec le Bluetooth 5. - Contrairement au Sony, le Bose dispose de la connexion Bluetooth multipoints, avec possibilité d’avoir deux terminaux Bluetooth connectés simultanément, et une grande facilité de basculement d’une source active à n’importe quelle autre source déjà appairée (Bose permet littéralement de jongler avec précision entre toutes le sources). + Latence (Bluetooth + traitement audio) légèrement supérieure sur le Bose. = NFC. +/- Autonomie du Sony légèrement supérieure en Bluetooth et avec ANC actif, mais équivalente voire inférieure dans les autres modes. + Prise USB-C sur le Sony (contre une micro-USB sur le Bose). + Charge plus rapide (surtout en début de cycle). - Design du Bose plus élégant et surtout plus discret (casque nettement moins massif). - Confort de port du Bose supérieur (il s’oublie en quelques secondes). - 20 g de moins sur la balance pour le Bose. - Sur le Bose, possibilité d’activer par un bouton direct (via l’application Bose disponible sur le PlayStore et sur l’AppStore) non seulement l’IA Google Assistant (comme sur le Sony), mais également l’IA Amazon Alexa, et même indirectement Siri (lorsque le QC35 II est appairé à un terminal iOS tout en étant configuré pour Google ou pour Alexa). + Application Sony Headphones Connect (disponible sur le PlayStore d’Android ou l’AppStore d’iOS) nettement plus riche que l’appli Bose Connect (cette dernière n’offrant aucune latitude de customisation du son, mais cela s’inscrit dans la philosophie de cette marque). - Les coussinets du Bose sont disponibles (pour une somme modique) et aisés à remplacer par soi-même (simple clipsage). = Batterie inamovible. - SAV de Bose très performant (du niveau de celui d'Apple, donc nettement plus "client friendly" que celui de Sony). = Accessoires fournis équivalents. *** Le Sony WH-1000XM3 face au Bowers & Wilkins PX : - Prestation sonore du Sony globalement moins "hi-fi" sur l’ensemble du spectre. Le B&W descend aussi bas dans les graves et monte aussi haut dans les aigus, mais sa courbe de réponse en fréquence est nettement plus neutre, avec des membranes plus précises, pour une prestation "moins Bluetooth". + Toutefois, ce constat n’est valable qu’après plusieurs dizaines d’heures de rodage du casque B&W et à condition de désactiver – ou du moins d'amenuiser - son ANC (qui affecte pas mal la prestation audio du B&W). Le Sony conserve donc l’avantage d’offrir une meilleure prestation audio (notamment dans les basses) lorsque l’ANC est actif, et plus généralement d'offrir (comme le Bose) une prestation sonore quasiment non affectée par l’ANC. - Dynamique supérieure sur le B&W quelle que soit la plage de fréquences (mais cela n'est perceptible qu'après un assez long rodage). - Meilleur séparation stéréophonique (donc diaphonie moindre) sur le B&W. - Scène sonore nettement plus large et plus aérée sur le B&W, à tel point d'ailleurs que le PX pourrait presque passer pour un casque ouvert (alors qu'il est pourtant d'une architecture fermée) ! = Distorsions harmoniques équivalentes et dans les deux cas très faibles (moins de 1% sur tout le spectre). + Aucun mode passif n’est disponible sur le B&W (la source pourra être une entrée auxiliaire filaire, mais il lui faudra néanmoins toujours être alimentée). - Le B&W permet l’écoute musicale active durant la recharge (contrairement au Sony et au Bose). = Prise auxiliaire standard (jack 3,5) comme sur le Sony (câble fourni également). - Contrairement au Sony (et au Bose), le B&W dispose d’un DAC pour connecter une source audio numérique via sa prise USB-C (en d’autres termes, son USB ne sert pas uniquement à recharger la batterie, et un ordinateur reconnaîtra le PX comme carte son...). + Les deux casques gèrent la même diversité de codecs audio (AptX, AptX HD, AAC, SBC), mais le Sony possède l’exclusivité du LDAC (codec propriétaire réservé aux sources Sony) et du DSEE HX (système d'optimisation non moins propriétaire). = compatible avec le son haute résolution dans les deux cas (le B&W en 24 bits et le Sony jusqu'à 32 bits, mais je défie quiconque de détecter la différence en double aveugle). +/- L’ANC du B&W est théoriquement le plus performant du marché grand public, avec une atténuation record sur tout le spectre. Toutefois, il y a deux contreparties à ça : d’une part, faut-il encore que le casque B&W s’accorde à la morphologie de l’utilisateur (cf. plus bas), et d’autre part, cet ANC est tellement "violent" qu’il absorbe une partie des fréquences sonores diffusées par le casque lui-même. Dès lors, l’ANC du Sony pourrait être considéré comme davantage viable dans le cadre des écoutes musicales, tandis que l’ANC du B&W serait plus approprié pour de la voix seule (podcasts, livres audio…). + Souffle moindre sur le Sony (mais il est possible de le réduire sur le B&W en paramétrant l'ANC). + Pression acoustique de l’ANC inférieure sur le Sony. - Grâce aux matériaux utilisés, l’isolation passive est sensiblement supérieure sur le B&W (celle-ci est d'ailleurs tellement efficace que l'ANC devient superfétatoire dans certaines situations). +/- Mode "main libre" du Sony meilleur dans un environnement calme, mais moins bon dans un environnement bruyant. +/- Bien que le Sony dispose d’une interface tactile désormais maîtrisée, le système de boutons du B&W est très bien conçu et pourra être préféré par certains utilisateurs. +/- Mode "attention rapide" (en touchant avec la paume de la main le panneau de commande tactile de l’écouteur droit) absent du B&W, mais ce dernier dispose néanmoins d’un détecteur de proximité (très performant) qui met automatiquement la lecture en pause (puis la relance), ce qui est presque aussi pratique à l’usage (tout en étant socialement moins équivoque). = Le Sony et le B&W possèdent l’un comme l’autre des modes "son ambiant" (paramétrables finement dans leur application respective, et activables par bouton sur le casque). + Même si l’assistant vocal intégré du Sony est très sommaire et uniquement anglophone (contrairement à celui de Bose), B&W n’embarque aucun émulateur vocal (mais uniquement des signaux sonores contextuels, quoique fort explicites). = Tous deux incompatibles avec le Bluetooth 5. - Contrairement au Sony, le B&W gère le Bluetooth multipoints, ce qui lui permet de connecter simultanément deux terminaux Bluetooth, et de basculer d’une source active à une autre source déjà appairée (cette dernière opération demeure néanmoins moins aisée sur le B&W que sur le Bose). + Latence (Bluetooth + traitement audio) légèrement supérieure sur le B&W. + Pas de puce NFC sur le casque B&W. +/- En théorie, l'autonomie du Sony est légèrement supérieure dans le cadre d'une utilisation continue (en Bluetooth avec ANC actif) ; mais en pratique, le B&W tiendra plus longtemps grâce à son système de veille instantanée (il entre en veille deux minutes après que le détecteur de proximité a mis en pause la lecture, puis il sort de veille et relance la lecture dès que le casque est replacé sur les oreilles). = USB-C dans les deux cas. +/- Recharges globalement aussi rapides, mais le Sony booste la charge durant les premières minutes (ce qui n'est pas forcément idéal pour la batterie). - Le design du Sony est relativement class, mais celui du B&W est carrément premium avec des matériaux de luxe (tout en étant moins volumineux que le Sony). + Confort de port du B&W très variable selon la morphologie de l’utilisateur (orifice des oreillettes un peu étroit mais davantage enveloppant, une douleur aux oreilles et/ou au sommet du crâne est possible après plusieurs heures de port) ; dans une majorité de cas (mais pas forcément tous), le Sony sera plus confortable. + 80 g de plus sur la balance pour le B&W (ce qui s’explique par la noblesse des matériaux utilisés, notamment du vrai cuir, du nylon balistique, et de l'acier). + Aucune IA intégrée (ni Google Assistant ni Amazon Alexa) sur le B&W. + Application Sony Headphones Connect (disponible sur le PlayStore d’Android ou l’AppStore d’iOS) nettement plus riche que l’appli Bowers & Wilkins Headphones (qui, comme celle de Bose, ne permet aucune customisation du profil sonore). - Les coussinets du B&W sont disponibles à l'achat et aisés à remplacer par soi-même (simple fixation magnétique). = Batterie inamovible. - SAV de B&W rivalisant avec celui de Bose (donc plus "rassurant" que celui de Sony). = Accessoires fournis équivalents. Pour conclure en tentant de dégager une hiérarchie entre ces trois "ténors" du marché, voici un palmarès multicritères : * prestation audio : #1 : B&W PX (plus neutre, plus précis, plus dynamique, et plus ouvert, mais au terme d’un vrai rodage et à condition de désactiver - ou au minimum de réduire - l'ANC), #2 & #3 ex æquo : Sony WH-1000XM3 et Bose QC35 II (le Sony s’illustre par le boost de ses basses et la maîtrise de ses aigus, mais le Bose est globalement plus équilibré avec des médiums holographiques). * ANC (réduction/annulation de bruit active) : Les trois casques sont globalement ex æquo (le B&W est en théorie le meilleur des trois... mais en pratique ou selon la morphologie de l'utilisateur, le Sony XM3 domine dans "l’annulation" des sons imprévisibles de type voix humaines et le Bose QC35 II dans "l’annulation" des infragraves). * Isolation passive : #1 : B&W PX (rendant parfois l'ANC inutile), #2 : Sony WH-1000XM3, #3 : Bose QC35 II. * Mode "main libre" dans les environnements calmes : #1 : Sony WH-1000XM3, #2 : B&W PX, #3 : Bose QC35 II. * Mode "main libre" dans les environnements bruyants : #1 : Bose QC35 II, #2 : B&W PX, #3 : Sony WH-1000XM3. * Autonomie : Impossible de hiérarchiser vraiment sur ce critère, car le Sony charge plus vite (surtout au début du cycle) et tient théoriquement un peu plus longtemps ANC actif, mais le Bose tient plus longtemps ANC inactif, tandis que le B&W prend en pratique le dessus sur les deux autres grâce à son système de veille dynamique couplée à un détecteur de proximité. * Confort de port : #1 : Bose QC35 II, #2 : Sony WH-1000XM3, #3 : B&W PX. * Gestion Bluetooth : #1 : Bose QC35 II, #2 : B&W PX, #3 : Sony WH-1000XM3. * polyvalence codecs audio : #1 : Sony WH-1000XM3, #2 : B&W PX, #3 : Bose QC35 II. * Richesse fonctionnelle : #1 : Sony WH-1000XM3, #2 : B&W PX, #3 : Bose QC35 II. * Design (probablement un peu subjectif) : #1 : B&W PX, #2 : Bose QC35 II, #3 : Sony WH-1000XM3. Pour synthétiser en un mot les profils acoustiques et les partis pris de chaque casque : le Sony WH-1000XM3 est le plus flatteur, le Bose QuietComfort 35 II est le plus consensuel, le Bowers & Wilkins PX est le plus audiophile.